La conception originale de la jaquette était de dessiner des images archétypes de la guerre

Adam : « Une photo extraordinaire [de Peter Rowen] qui, au moment de la séance, ne semblait pas très glamour ce jour-là, mais personne ne l’avait remarqué je crois. »

La force de la jaquette de Boy est consolidée si on la compare à celle de War (1983), qui représente le même Peter Rowen mais de trois ans plus âgé.

La conception originale de la jaquette était de dessiner des images archétypes de la guerre, comme les photos du Vietnam de Don McCullin. Pendant la séance de photos de la jaquette, Peter a été photographié avec des casques et des masques à gaz mais l’image finale n’a aucune référence militaire spécifique. Au lieu de ça, le visage et la pose communiquent un sentiment plus général d’humanité agressive et en souffrance et, comme sur la pochette de Boy, le regard fixe et direct de Rowen détache l’individu de l’héroïque. L’utilisation de grandes lettres rouges sur la photo en noir et blanc a été inspirée par les gros titres comme ceux des revues illustrées Post et Life, mais tandis que la photographie évite les spécifiques ; la typographie suggère un reportage essentiel au lieu de servir de référence historique direct.

Tout comme le visage plus âgé de Peter Rowen, l’utilisation du rouge, du noir et du blanc et l’extension de l’image sur la couverture, jusqu’à l’extrémité de la jaquette, donne à la pochette de War une urgence et un impact immédiat qui sont en contradiction avec le garçon fragile aux contours argentés de Boy.

La relation entre les deux jaquettes a créé une histoire visuelle et, par la manière dont War rappelait visuellement la jaquette de Boy, cela a sous-entendu un dialogue entre le concepteur, le groupe et l’auditeur pour enfin créer la signification de l’album.

Steve Averill : « Au départ, nous avons pris des photos de Peter [Rowen] contre un fond blanc mais je n’étais pas satisfait et je cherchais quelque chose pour ajouter de la texture à la photo. Je suis sorti de la maison du photographe Ian Finlay et ai trouvé un morceau de métal ondulé rouillé qui était sur un abri pour le charbon. Dans la photo finale, je suis debout derrière Peter et je tiens ce morceau de métal.

Anton Corbijn : « Le début a été très difficile. Nous avons été jusqu’en Suède en décembre 82... nous avons quitté Stockholm à bord d’un petit avion vers un autre aéroport et de là, nous avons pris l’hélicoptère en direction du lieu de tournage de New Year’s Day. L’hélicoptère ne prenait que quatre personnes, donc Paul Mc Guinness et moi sommes restés derrière à l’aéroport. L’hélicoptère n’est pas revenu avant plusieurs heures car ils ont commencé à l’utiliser pour le tournage. A la fin, ils nous ont récupéré et j’ai couru pour avoir la dernière prise de la vidéo mais il faisait sombre… j’ai donc pris très peu de photos… mais j’en ai pris une qui a été retenue pour le livret.

Steve Averill : « Nous n’avions pas d’idée préconçue quant à la photo finale de la couverture de War, nous faisions principalement des essais en ayant la possibilité d’organiser une seconde séance si nécessaire. Nous avions un masque à gaz, un sous-casque et un drapeau blanc que nous avions préparé pour les utiliser comme accessoires potentiels. Le résultat a finalement donné le sentiment que nous recherchions, et en fait, aucun accessoire n’avait été utilisé sur la pochette finale de l’album. »

U2 voulait déclarer son indépen-
dance personne-
lle, politique et musicale.

L’implication de Bono, Larry et The Edge dans Shalom Christianity a remis en cause l’identité du groupe de rock’n’roll. L’album October a été enregistré dans une atmosphère pesante et de doutes.

Lors de la tournée October le groupe est devenu plus aguerri. Ils ont retrouvé confiance en eux, en tant que groupe de rock. Pendant la tournée October des évènements ont eu lieu en Irlande. Événements qui ont conduit le groupe à se poser des questions, à se remettre en question, à trouver une identité.

Bono : « Certaines choses s’étaient produites pendant la tournée October. Bobby Sands était en train de mourir de sa grève de la faim en Irlande et des gens nous criaient son nom quand on était sur scène. En Amérique, quelques contingents de supporters de l’IRA se sont montrés sensibles au fait qu’on soit irlandais ; il régnait une sorte de « Provomania ». Je ne pouvais pas ne pas être ému par le courage de Bobby Sands et on comprenait que certains prennent les armes pour se défendre, même si ce n’était pas la chose à faire. Il était évident que le Mouvement républicain était en train de se transformer en monstre pour pouvoir en écraser un autre. Ca a été une époque dangereuse en Irlande – le nationalisme basculait dans l’horreur. On s’est donc rebellés contre le Tricolore (le drapeau irlandais) et, quand on nous en lançait un sur scène, je le mettais en pièces. J’arrachais le vert et l’orange et ne gardais que le blanc du milieu pour qu’il se transforme en drapeau blanc. Une proclamation toute simple mais forte à l’époque. Et quand on a préparé l’album War, on a réfléchi à ce que signifiait le fait d’être irlandais. Il nous fallait examiner certaines questions. Tu crois vraiment à la non-violence ? A partir de quand tu te défends ? Ce ne sont pas des problèmes faciles à résoudre. »

Bono avait le désir de ressouder le groupe. Il était temps de déclarer la guerre au cynisme, à l’hypocrisie, au défaitisme, aux contraintes. U2 voulait déclarer son indépendance personnelle, politique et musicale.

« This is not a rebel song. This is Sunday Bloody Sunday »

Sunday Bloody Sunday n’est pas une chanson militante, au contraire, elle dénonce les violences commises en Irlande du Nord, que ce soit par les troupes anglaises ou par l’IRA. Durant la tournée War, Bono a très souvent brandi un drapeau blanc, symbole de paix, mais aussi symbole d’une Irlande sans le Vert et l’Orange. Sunday Bloody Sunday est une chanson de protestation contre un cycle de violence qui semble englober toute l’Irlande du Nord.

Les troubles des années 1970 – 1980 en Irlande du Nord n’ont, dans un premier temps, pas réellement touché U2. C’est cette indifférence qui a justement fait réagir Bono « C’est seulement quand j’ai réalisé que les troubles ne m’affectaient pas qu’ils ont commencé à m’affecter. » On le ressent dans les paroles « And it's true we are immune. When fact is fiction and T.V. is reality » (Et c’est vrai nous sommes immunisés. Quand les faits sont de la fiction et la TV la réalité).

Sunday Bloody Sunday combine deux évènements, le Bloody Sunday (Derry 30 janvier 1972) et le dimanche de Pâques, un évènement religieux majeur tant dans la vie d’un catholique que dans celle d’un protestant. Cette référence au dimanche de Pâques se retrouve dans les dernières paroles « The real battle just begun. To claim the victory Jesus won » (La vrai bataille vient de commencer. Pour proclamer la victoire de Jésus). Catholiques et protestants devraient être unis et non ennemis.

The Edge raconte que l’écriture de Sunday Blooday Sunday lui est venue un jour particulièrement déprimant. Il s’était disputé avec sa petite amie et se retrouvait seul dans une maison en bord de mer qui leur servait à l’époque de lieu de répétition. The Edge a condensé toute sa colère et sa frustration en un seul morceau. C’était juste une base de travail, pas de titre, pas de mélodie, pas de refrain, juste un thème et un vers de chanson « Don’t talk me about the rights of the IRA, UDA… ».

Dans Sunday Bloody Sunday on remarque que la batterie est très présente, le jeu de Larry cimente la chanson. Ce roulement de tambour vient de l’expérience de Larry dans les fanfares. Le violon est également très présent dans la chanson. The Edge raconte qu’un jour il a rencontré Steve Wickham a un arrêt de bus et que ce dernier lui a proposé de rajouter du violon dans les chansons de U2. Le fait de rajouter du violon donne à Sunday Bloody Sunday des résonances irlandaises.

Sunday Bloody Sunday deviendra rapidement une chanson phare du groupe, connue et chantée par des millions de personnes à travers le monde.

« I want to be an airbone ranger. I want to live a life of danger »

La guitare acoustique qui ouvre le morceau et le guide est une idée de The Edge qui chante également le premier couplet de la chanson, cela passe quasiment inaperçu tant la voix de The Edge ressemble à celle de Bono. A l’époque Bono avait du mal à écrire et il encourageait The Edge à s’y mettre. C’est ainsi que ce dernier a trouvé les premiers vers « It takes a second to say goodbye, Say goodbye. It takes a second to say goodbye, Say goodbye, say bye bye where are you going to now ? ».

La chanson parle de la bombe atomique et de la possibilité donnée à ceux possédant cette arme de détruire le monde en quelques secondes en appuyant sur un simple bouton. A ce sujet Bono dira « Nous sommes la première génération devant vivre avec cette possibilité (destruction totale du monde via l’arme nucléaire) ? C’est partout autour de nous, c’est dans nos têtes. Cela affecte la manière dont les gens voient le monde. Je l’ai toujours vu comme une apocalypse. Pour la première fois il est devenu possible, il est possible, de tout détruire ».

L'enregistrement radio que l’on entend dans la chanson provient d'un documentaire de 1982 appelé « Soldier Girls », relatant l'entrainement de femmes soldat. The Edge raconte « Ce n’est pas évident mais si vous écoutez attentivement vous pouvez entendre le refrain « I want to be an airbone ranger. I want to live a life of danger » c’est vraiment perturbant » (dans le documentaire radio).

« I will begin again, I will begin again »

Adam essayait de jouer Fade To Grey de Visage, de trouver le bon intervalle. C’est ainsi qu’est née la ligne de basse de New Year’s Day. The Edge a joué la partie au piano et le groupe a mis beaucoup de temps à essayer de relier la ligne de basse avec le piano, et de combiner les changements d’accords avec la mélodie. La batterie, quant à elle, reste mécanique et droite. Larry raconte que lorsqu’il entend la chanson à la radio il se dit toujours « C’est une super chanson. Qu’est-ce qu’il s’est passé avec la batterie ? »

A propos des paroles de New Year’s Day il est plus simple de citer Bono dans U2 by U2, « Les paroles partent dans tous les sens. Je pensais à Lech Walesa, le leader de Solidarnosc. Une photo de lui debout dans la neige, le sentiment d’avoir abandonné le groupe pour Dieu, on voulait tout recommencer. On repartirait de zéro en ressassant un thème qui nous suivrait toute notre vie. « I will begin again, I will begin again. » La neige comme symbole de reddition recouvrant toutes ces bribes de narration qui ne servent qu’à amener au thème central qui était l’emprisonnement de Lech Walesa et l’interdiction faite à sa femme de le voir. Et puis, quand on a fini d’enregistrer le morceau, on a su que la loi martiale avait été levée le Jour de l’An en Pologne – incroyable. J’ai fait cinq ou six couplets pour cette chanson sans jamais rien écrire, des pistes différentes et des textes différents, et c’est Steve Lillywhite qui a choisi. »

New Year’s Day est entré dans le top 10 britannique en janvier 1983 et le clip diffusé par MTV n’y est peut-être pas étranger. Adam et Larry racontent le tournage du clip.

Adam : on a tourné un clip pour New Year’s Day. Comme il nous fallait de la neige, le réalisateur a suggéré le nord de la Suède. C’était simple, nous en train de jouer dans la neige et tellement emmitouflés qu’on ne nous voyait pas vraiment. Bono ayant compris que dans les clips il faut rester soi-même, il ne portait ni bonnet en laine, ni rien. Je crois qu’il ne portait même pas de sous-vêtements thermiques, seulement ce qu’il avait sur lui en descendant de l’avion. The Edge : La bouche de Bono a failli geler. Quand on regarde bien, il n’est pas synchrone. Mais le clip a un côté épique, il y avait dans cette chanson quelque chose qui évoquait des scènes du Docteur Jivago et des paysages hivernaux européens. On me demande toujours : « Ca a été difficile de monter à cheval ? » Et je réponds que cette séquence a été tournée le lendemain de notre départ. Apparemment, les quatre silhouettes à cheval sont des femmes habillées comme nous.

« L’attitude punk avait un sens réel. Maintenant ce n’est qu’une mode »

Like A Song est une chanson écrite en réaction aux critiques qui trouvaient que U2 n’était pas assez rock’n’roll. Bono dit à ce sujet « Je pense que « Like A Song » était adressée aux critiques qui n’ont pas saisi ce que nous étions, qui pensaient que nous n’étions pas assez punk [..] C’est un sujet qui revient tout le temps parce que les gens ont une attirance pour ce côté rebelle. C’est vraiment un cliché. Cela avait du sens dans les années 50 et 60. Contre une société conservatrice, l’attitude punk avait un sens réel. Maintenant ce n’est qu’une mode. »

« C’est l’une des sessions d’enregi-
strement les plus fructueuses que nous ayons jamais faite »

A propos de Drowning Man, The Edge a dit en 1985 « Avec Drowning Man c’est la perfection. C’est l’une des sessions d’enregistrement les plus fructueuses que nous ayons jamais faite ».

Lorsque Drowning Man fut enregistrée, la chanson s’est envolée, devenant une des chansons de U2 les plus sophistiquées. D’un point de vue rythmique, Larry et Adam ont su s’accorder parfaitement avec l’aide précieuse de The Edge à l’acoustique. La voix de Bono est transcendante et on sent une note orientale à la contre-mélodie quand le violon de Steve Wickham s’envole vers la fin.

Drowning Man peut être interprétée comme une chanson d’amour dans laquelle le sujet et l’objet ont été délibérément fusionnés, Bono se livrant à un amour plus fort embrassant tant le côté sexuel que spirituel.

Bono décrit la chanson comme un psaume. La chanson parle d’un Dieu aimant. La chanson est adressée à Adam qui était alors un peu en marge du reste du groupe, davantage dans le côté rock’n’roll que spirituel.

Cette chanson serait née du voyage de U2 en Amérique

The Refugee est une chanson sur laquelle on dispose assez peu d’éléments. Dans le livre « The Story Behind Every U2 Song » de Niall Stokes, on peut lire que cette chanson serait née du voyage de U2 en Amérique et plus particulièrement de celui de Bono.

Lors de ce voyage Bono a fréquenté des cubains, des italiens, des noirs et une multitude d’autres immigrants qui appréciaient l’Irlande. Bono a trouvé cela particulièrement intéressant et s’est demandé ce qui pouvait bien lier ces différentes cultures. La chanson The Refugee provient sans doute de là.

Dans sa trilogie documentaire « Atlantean », le réalisateur Bob Quinn explore les racines de la culture celtique. Dans ce documentaire il avance la théorie selon laquelle les celtes sont venus en Irlande d’Egypte et de l’Afrique du Nord, apportant leur musique et leur art. On note d’ailleurs des similitudes entre les mélodies traditionnelles irlandaises et celles du Moyen Orient et la musique ethnique. Dans la même veine, les historiens de l’art ont commencé à identifier des liens entre l’art Copte et les dessins faits par les moines irlandais dans divers manuscrits tel que le Book of Kells.

Two Hearts Beat As One est une chanson que Bono a écrite durant sa lune de miel.

Bono et Ali se sont mariés le 21 août 1982, sans argent ils ont quand même pu partir en lune de miel en Jamaïque grâce à Chris Blackwell, alors gérant du label Island.

Two Hearts Beat As One est une chanson que Bono a écrite durant sa lune de miel.

Bono, à propos de Two Hearts Beat As One : « Je n’ai pas vraiment écrit tant de chansons d’amour dans le sens strict du terme parce que je pense – Est-ce que le Monde a vraiment besoin d’une autre stupide chanson d’amour ? […] Mais c’en est une. Et dans un sens je pense que c’est magnifique. On a essayé de la rendre groovy mais nous n’avons pas réussi. Je pense que si nous l’avions jouée d’une autre manière on aurait découvert un groove plus sexy qui aurait mieux fonctionné. Mais nous ne l’avons jamais fait. Qu’importe, le jam (improvisation avec d'autres musiciens dans un groupe de jazz) y était et je la chantais de cette façon. C’est pourquoi il y avait un étranglement dans la voix que je trouve difficile à écouter maintenant. Je hurlais la plupart du temps. Mais je pense que si une chanson comme celle-là avait été travaillée différemment elle me parlerait davantage maintenant parce que c’est une bonne chanson. »

Red Light est une chanson ambiguë

Dans une société conservatrice comme l’Irlande des années 1970 – 1980 où les plaisirs de la chaire étaient interdits hors mariage, il n’était pas commun pour des jeunes d’une vingtaine d’années de rencontrer des prostituées. Lors de leur passage à Amsterdam Bono fut fasciné par ces jeunes femmes exposées en vitrine sous une lumière rouge.

Red Light est une chanson ambiguë. Elle pourrait tout aussi bien être une chanson d’amour que Bono adresse à l’une de ces filles en vitrine, qu’une chanson écrite du point de vue d’une prostituée regardant ses clients aller et venir. Elle peut aussi être une chanson destinée à Adam. Cela peut être tout à la fois ou juste l’une de ces interprétations.

Lorsqu’ils étaient en train d’enregistrer, Kid Creole et les Coconuts étaient de passage en ville. Le groupe a invité le trompettiste, Kenny Fradley, à venir jouer sur la chanson, pensant ainsi lui donner plus de peps. Trois chanteuses ont accompagné le musicien. Bono raconte « Les chanteuses l’ont accompagné. Trois coconuts. Elles étaient canons. Tout le monde s’est mis à transpirer ; dans le studio, la température atteignait des sommets. Des ampoules rouges ont été installées pour créer l’atmosphère. Une des chanteuses a retiré son tee-shirt et a chanté, vêtue d’un genre de soutif de ballerine. Les Irlandais avaient un peu de mal à respirer… »

« Il faut savoir lâcher prise pour réellement vivre. C’est le point central de Surrender »

C’est dans les rues de New York que Bono a rencontré Sadie. Elle vivait dans la rue, dansant et faisant tout ce qui était nécessaire pour le bien du corps et de l’esprit. Bono était attiré par le détachement dont elle faisait preuve, laissant de côté une vie conventionnelle bien rangée. Le concept de Surrender est spirituel mais il ne provient pas d’une conception usuelle de la vertu. Etre une bonne mère, s’occuper d’une famille, mener une vie bien rangée n’était pas assez pour Sadie. Elle a choisi la rue. Bono explique « Il faut savoir lâcher prise pour réellement vivre. C’est le point central de Surrender. […] Dans un sens tout le monde lâche prise. Tout tourne autour de cela – l’idée que, si je veux vivre, je dois me laisser mourir. »

« Je suis sûr que des gens se sont demandé combien de temps allait durer cette putain de chanson »

Le dernier jour de la session d’enregistrement le groupe a travaillé toute la nuit. Il leur manquait encore une chanson. C’est alors qu’un groupe nommé Minor Detail est arrivé plus tôt que prévu au studio avec ce qui a eu pour effet de stresser le groupe. Minor Detail n’en a pas démordu, ils commenceraient à enregistrer à 8h, que U2 ait fini ou non. Il était 6h du matin. Le groupe s’est alors creusé les méninges.

The Edge et Bono racontent :

The Edge : « On avait un morceau qu’on avait travaillé avant de l’abandonner. La ligne de basse était géniale mais l’arrangement était un peu trop compliqué, avec des tas de passages bizarres et des changement de tempo, et on n’avait pas réussi à en faire un morceau cohérent. Quelqu’un a dit : « Creusons l’idée et voyons ce qu’il en sort. » On a décidé d’éliminer les passages qui ne fonctionnaient pas – littéralement, Steve a procédé à quelques coupes multipistes rapides et supprimé tous les passages qui semblaient ne pas correspondre à l’idée générale. On a obtenu un morceau un peu inhabituel : « OK, qu’est-ce qu’on va en faire ? » Bono a dit « Faisons un psaume. » Il a ouvert la Bible et est tombé sur le Psaume 40. « Voilà. Faisons ça. » Quarante minutes plus tard, on avait mis en place les derniers éléments du morceau. Bono l’a chanté et on l’a mixé. Le mixage tout juste terminé, on est sorti tandis que le groupe suivant entrait.

Bono : "Superbe partie de basse et encore une idée forte. A ce moment-là, j’ignorais que les psaumes sont en fait du blues et qu’on se branchait sur une mine d’idées. Mais la lamentation « How long, how long must we sing this song ? » a été reprise par des foules dans le monde entier pour atteindre une sorte de sommet à Live Aid. Toute la journée, après que Queen ou David Bowie avait terminé, on a entendu le public chanter « How long, how long ». Je suis sûr que des gens se sont demandé combien de temps allait durer cette putain de chanson. Ca a fini par devenir un chant d’exaspération envers le monde. « Combien de temps allons-nous devoir la chanter ? »

« I can't believe the news today »

I can't believe the news today
I can't close my eyes and make it go away
How long, how long must we sing this song ?
How long ? Tonight we can be as one
Broken bottles under children's feet
Bodies strewn across a dead end street
But I won't heed the battle call
It puts my back up, puts my back up against the wall

Sunday, bloody Sunday
Sunday, bloody Sunday

And the battle's just begun
There's many lost, but tell me who has won?
The trenches dug between our hearts
And mother's children, brothers, sisters torn apart

Sunday, bloody Sunday
Sunday, bloody Sunday

How long, how long must we sing this song ?
How long ? Tonight we can be as one
Tonight, tonight

Sunday, bloody Sunday
Sunday, bloody Sunday

Wipe the tears from your eyes
Wipe your tears away
Wipe your bloodshot eyes

Sunday, bloody Sunday
Sunday, bloody Sunday

And it's true we are immune
When fact is fiction and T.V. is reality
And today the millions cry
We eat and drink while tomorrow they die
The real battle just begun
To claim the victory Jesus won
On a Sunday, bloody Sunday
Sunday, bloody Sunday

Traduction


Je ne peux pas croire les informations aujourd’hui
Je ne peux même pas fermer les yeux et faire disparaître tout ça
Combien de temps, combien de temps devons-nous chanter cette chanson ?
Combien de temps ? Ce soir, nous pouvons être unis
Des bouteilles brisées sous des pieds d'enfants
Des corps qui jonchent une rue sans issue
Mais je n’écouterais pas le cri de guerre
Il me met dos au mur, dos au mur

Dimanche, dimanche sanglant
Dimanche, dimanche sanglant

Et la bataille vient de commencer
Beaucoup sont perdus, mais dites-moi qui a gagné ?
Des tranchées sont creusées dans nos cœurs
Et des mères, des frères et des sœurs déchirés

Dimanche, dimanche sanglant
Dimanche, dimanche sanglant

Combien de temps, combien de temps devrons nous chanter cette chanson ?
Combien de temps ? Ce soir, nous pouvons être unis
Ce soir, ce soir

Dimanche, dimanche sanglant
Dimanche, dimanche sanglant

Sèche tes larmes
Essuie tes larmes
Essuie tes yeux injectés de sang

Dimanche, dimanche sanglant
Dimanche, dimanche sanglant

Et c'est vrai que nous sommes immunisés
Quand les faits sont de la fiction et la télé la réalité
Et aujourd'hui des millions de gens pleurent
Nous mangeons et nous buvons tandis que demain ils mourront
La vraie bataille vient de commencer
Pour clamer la victoire remportée par Jésus
Un dimanche, un dimanche sanglant
Dimanche, dimanche sanglant

« Say goodbye, say bye bye where are you going to now ? »

It takes a second to say goodbye,
Say goodbye
It takes a second to say goodbye,
Say goodbye, say bye bye where are you going to now ?

Fall, rise and... Fall, rise and...
Lightning flashes across the sky
For east to west you do or die
Like a thief in the night
You see the world by candlelight

Fall, rise and... Fall, rise and...
In an apartment on Times Square
You can assemble them anywhere
Help to ransom, hell to pay
A revolution every day
U.S.S.R., D.D.R., London, New York, Peking
It's the puppets, it's the puppets who pull the strings

Say goodbye, say goodbye
say goodbye, say goodbye
It takes a second to say goodbye
Push the button and pull the plug, say goodbye

Fall, rise and... Fall, rise and...
They're doing the atomic bomb
Do they know where the dance comes from ?
Yes they're doing the atomic bomb,
They want you to sing along
Say goodbye, say goodbye

« To be with you night and day. Nothing changes on New Year's day »

All is quiet on New Year's Day
A world in white gets underway
And I want to be with you
Be with you night and day
Nothing changes on New Year's Day
I will be with you again
I will be with you again

Under a blood-red sky
A crowd is gathered in black and white
Arms entwined the chosen few
Newspapers say, it says it's true it's true
And we can break through
Though torn in two we can be one
I will begin again, I will begin again
Oh and maybe the time is right
Oh maybe tonight
I will be with you again
I will be with you again

And so we are told this is the golden age
And gold is the reason for the wars we wage
Though I want to be with you
To be with you night and day
Nothing changes on New Year's day

Traduction


Tout est calme en ce jour de l’an
Un monde en blanc se met en route
Et je veux être avec toi
Etre avec toi nuit et jour
Rien ne change en ce jour de l’an
Je serai à nouveau avec toi
Je serai à nouveau avec toi

Sous un ciel rouge sang
Une foule noire et blanche est amassée
Les bras des élus entrelacés
Les journaux disent, disent que c’est vrai
Et nous pouvons nous frayer un passage
Bien que nous soyons déchirés, nous pouvons ne former qu’un
Je recommencerai, je recommencerai
Oh et peut-être que c’est le bon moment
Oh peut-être ce soir
Je serai à nouveau avec toi
Je serai à nouveau avec toi

Et donc on nous dit que c’est l’âge d’or
Et l’or est la raison pour laquelle nous faisons la guerre
Pourtant je veux être avec toi
Etre avec toi nuit et jour
Rien ne change en ce jour de l’an

« And we love to wear a badge, a uniform. And we love to fly a flag »

Like a song I have to sing
I sing it for you
Like the words I have to bring
I bring them to you
And in leather, lace or chains
We stake our claim
Revolution once again
But I won't
I won't wear it on my sleeve
I can see through this expression
And you know I don't believe
I'm too old to be told
Exactly who are you ?
Tonight, tomorrow's too late

And we love to wear a badge, a uniform
And we love to fly a flag
But I won't let others live in hell
As we divide against each other
And we fight amongst ourselves
Too set in our ways to try to rearrange
Too right to be wrong, in this rebel song
Let the bells ring out, is there nothing left ?
Is honesty what you want ?

A generation without name, ripped and torn
Nothing to lose, nothing to gain
Nothing at all
And if you can't help yourself
Well take a look around you
When others need your time
You say it's time to go it's your time
Angry words won't stop the fight
Two wrongs won't make it right
A new heart is what I need
Oh God, make it bleed
Is there nothing left ?

Traduction


Comme une chanson que je dois chanter
Je la chante pour toi
Comme les mots que je dois apporter
Je te les apporte
Et en cuir, en dentelle ou enchaîné
Nous les revendiquons
La révolution une fois encore
Mais je ne le porterai pas sur ma manche
Je vois clair à travers cette expression
Et tu sais que je n'y crois pas
Je suis trop vieux pour qu'on me dise :
Qui es-tu exactement ?
Ce soir, demain est trop tard

Et nous aimons porter un insigne,
Un uniforme
Et nous aimons faire flotter le drapeau
Mais je ne laisserai pas les autres
Vivre en enfer
Alors que nous nous divisons les uns contre les autres
Et que nous nous battons entre nous
Trop immuables dans nos habitudes,
Nous essayons de réarranger
Trop justes pour avoir tort dans cette chanson rebelle
Que les cloches sonnent, ne reste-t-il rien ?
Est-ce l'honnêteté que vous voulez ?

« The storms will pass. But my love lasts forever »

Take my hand
You know I'll be there
If you can I'll cross
The sky for your love
For I have promised for
To be with you tonight
And for the time that will come

Take my hand
You know I'll be there
If you can I'll cross
The sky for your love
And I understand
These winds and tides
This change of times
Won't drag you away
Hold on, hold on tightly
Hold on and don't let go
Of my love

The storms will pass
It won't be long now
The storms will pass
But my love lasts forever

And take my hand
You know I'll be there
If you can I'll cross the sky
For your love
Give you what I hold dear
Hold on, hold on tightly
Hold on, hold on tightly
Rise up, rise up with wings
Like eagles you'll run, you'll run,
You'll run and not grow weary

Take my hand, take my hand
Hold on, hold on tightly
Hold on, hold on tightly
This love lasts forever
This love lasts forever
Take my hand
Take my hand

Traduction


Prends ma main
Tu sais que je serai là
Si tu peux, je traverserai le ciel pour ton amour
Parce que j'ai promis
D'être avec toi ce soir et pour les jours à venir

Prends ma main
Tu sais que je serai là
Si tu peux, je traverserai le ciel pour ton amour
Et je comprends, ces vents et marées
Et ce temps changeant
Ne t'emmèneront pas de force
Accroche-toi, accroche-toi fort
Accroche-toi, et ne laisse pas tomber
Mon amour

Les orages passeront
Ca ne tardera plus maintenant
Les orages passeront
Mais mon amour dure pour toujours

Et prends ma main
Tu sais que je serai là
Si tu peux, je traverserai le ciel pour ton amour
Je te donne ce qui m'est cher
Accroche-toi, accroche-toi fort
Accroche-toi, accroche-toi fort

Elève toi , élève toi avec des ailes
Comme les aigles tu t'enfuiras
Et t'enfuiras et tu ne te lasseras pas

Prends ma main, prends ma main
Accroche-toi, accroche-toi fort
Accroche-toi, accroche-toi fort
Cet amour durera toujours
Cet amour durera toujours
Prends ma main
Prends ma main

« Her mama say one day. She's gonna live in America »

We war she's a refugee
I see her face
I see her starin' back at me
We war she's a refugee
Her mama says one day
She's gonna live in America
In the morning she is waiting
Waiting for her ship to sail
Sail away
We war poppa go to war
He go to fight but he don't know what for
We war poppa go to war
Her mama says one day
He's gonna come back from far away
In the evening she is waiting
Waiting for her man to come
And take her by the hand
And take her to this
Promised land
We war she's a pretty face
Born at the wrong time, in the wrong place
We war she's a pretty face
Her mama say one day
She's gonna live in America (Yeah, America)
We war she's a refugee
She'll come and dance
She'll keep you company
We war she's a refugee
Her mama say one day
She's gonna live in America

« Beat on you, beat on me, beat on love »

I don't know
I don't know which side I'm on
I don't know my right from left
Or my right from wrong
They say I'm a fool
They say I'm nothing
But if I'm a fool for you
Oh that's something

Two hearts beat as one
Two hearts beat as one
Two hearts

I can't stop to dance
This is my last chance
I said I can't stop to dance
Baby this is my last chance

Beat on black, beat on white
Beat on everything, don't get it right
Beat on you, beat on me, beat on love

I don't know
How to say what's go to be said
I don't know if it's black or white
There's others see it red
I don't get the answers right
I leave that to you
Is this love out of fashion
Or is it the time of year
Are these words distraction
To the words you want to hear
I try to spit it out
I try to explain
The way that I feel

Oh year, Two hearts
I can't stop to dance
Baby this is my last chance
I said I can't stop to dance
Baby this is my last chance
I said I can't stop to dance
Baby this is my last chance

Traduction


Je ne sais pas,
J’ignore de quel côté je suis
Je ne discerne pas la droite de la gauche
Ni le vrai du faux

Ils disent que je suis fou
Ils disent que je suis un bon à rien
Mais si je suis fou de toi,
Oh c’est déjà ça

Deux coeurs battent à l’unisson
Deux coeurs battent à l’unisson
Deux coeurs

Je ne peux m’arrêter de danser
C’est ma dernière chance
Je ne peux m’arrêter de danser
Baby c’est ma dernière chance

Pulsations noires, pulsations blanches
Toutes ces pulsations n’y font pas
Des pulsations pour toi, des pulsations pour moi, des pulsations d’amour

Je ne sais pas,
Comment dire ce que j’ai à dire
J’ignore si c’est du noir ou du blanc
Alors que d'autres le voient rouge
Je ne sais pas y répondre
Je te laisse le faire

Est ce que cet amour est démodé,
Ou arrive t'il au bon moment?
Est-ce que ces mots ne te détournent pas
des mots que tu veux vraiment entendre?

J’essaye de cracher le morceau
J’essaye d’exprimer
Ce que je ressens...

« I spend my life just calling yo »

I talk to you, ooh walk away
You're still on the downbeat
You say you don't mind
But you get hurt scared
If you're running from yourself
I give you my live
I give you my live
Give you my love
Still you walk away, well
It's your own late show
As you jump to the street below
But where can you go
To leave yourself behind
Along in the spotlight
Of this your own tragedy
Give you my love love love...
In the heart in the heart
In the heart of the city, see me
Calling, calling, calling
See me calling
I spend my life just calling you
And I'll bring you
And I'll bring you
I'll give you my love
Give you my love
I'll give you my love
Give you my love...
Love love love love...

« If I want to live, I've got to die to myself someday »

The city's alight
With lovers and lies
Bright blue eyes
The city is bright
Brighter than day tonight
Surrender, Surrender,
Surrender, Surrender

Sadie said she couldn't
Work out what is was all about
And so she let go
Now Sadie's on the street
And the people she meets you know
She tried to be a good girl
And a good wife
Raise a good family
Lead a good life
It's not good enough
She got herself up on the 48th floor
Got to find out, find out
What she's living for
Surrender, Surrender
Surrender, Surrender

The city's a fire
A passionate flame
That knows me by name
The city's desire
To take me for more and more
It's in the street getting under my feet
It's in the air it's everywhere I look for you
It's in the things I do and say
If I want to live, I've got to die to myself someday

Papa sing my sing my song
Papa sing my sing my song
Papa sing my sing my song

« I will sing, sing a new song. How long to sing this song? »

I waited patiently for the Lord.
He inclined and heard my cry.
He brought me up out of the pit
Out of the miry clay.

I will sing, sing a new song.
I will sing, sing a new song.
How long to sing this song?
How long to sing this song?
How long, how long, how long
How long to sing this song?

You set my feet upon a rock
And made my footsteps firm.
Many will see, many will see and hear.

I will sing, sing a new song.
I will sing, sing a new song
I will sing, sing a new song.
I will sing, sing a new song
How long to sing this song?
How long to sing this song?
How long to sing this song?
How long to sing this song?

Traduction


J'ai patiemment attendu le Seigneur
Il daigna entendre mon cri
Il m'a sorti de la fosse
Hors de l'argile boueuse
Je chanterai, chanterai une nouvelle chanson
Je chanterai, chanterai une nouvelle chanson

Combien de temps chanter cette chanson
Combien de temps chanter cette chanson
Combien de temps...Combien de temps... Combien de temps…
Combien de temps... chanter cette chanson
Il posa mes pieds sur un rocher
Et rendu mes pas fermes
Beaucoup verront
Beaucoup verront et auront peur

Je chanterai, chanterai une nouvelle chanson
Je chanterai, chanterai une nouvelle chanson
Je chanterai, chanterai une nouvelle chanson
Je chanterai, chanterai une nouvelle chanson
Combien de temps chanter cette chanson
Combien de temps chanter cette chanson
Combien de temps chanter cette chanson
Combien de temps chanter cette chanson

« C'est mon tout premier album d'eux !! Bon en même temps je me dis je ne suis plus si jeune. »
Emmanuel 

« Mes débuts avec U2 et depuis je n ai jamais quitté ce groupe. »
Stéphane

« Le disque qui se trouvait dans le jukebox dans le troquet près de mon bahut et qui tournait sans cesse (surtout Two Hearts) »
Vincent 

« Mes 18 ans et depuis une dépendance a leur musique. »
Francis

« L'album qui m'a fait découvrir le groupe avec NYD que j'adorais et dont je ne ratais jamais la vidéo quand elle passait à la TV »
Kadova

« J’avais 14 ans et je me souviens de Two hearts beat as one, Drowning man, 40 ou Sunday Bloody Sunday et depuis toujours accros jamais un jour sans écouter un bon U2 »
Salvatore

« L’album de la maturité. Les 5 suivants sont magiques. »
Robert

« J’ai programmé New Year's Day au bal du 14/07/1983, personne ne connaissait ce titre et ce groupe qui allait devenir planétaire ! »
Eric

« Trop de souvenirs sur cet album pour en raconter juste un. Une merveille, un chef d'œuvre, un album vital ! »
Karine

« J'avais 17 ans, j'avais déjà Boy et October... je me souviens que notre Radio Rock de Montréal CHOM avait fais jouer Two Hearts Beat as One, Sunday Bloody Sunday et New Year’s Day... je l'ai acheté le premier jour de sortie à Montréal, je l'ai écouté, écouté et je l'écoute encore... »
Michel

« War c'est un peu l'album d'entré quand on devient fan (SBS, NYD, Seconds, Surrender, 40) mais sur lequel on ne revient quasiment plus une fois le rituel passé »
Sédami

« Like a song + Drowning Man, en boucle y'a 18 ans quand je suis devenu fan ! »
Julien

« Mon premier cd. »
Teo

« J'ai découvert U2 avec cet album, sans lui il n'y aurait pas de U2 aujourd'hui. »
Jérome

« Dans les morceaux de U2, l'accroche n'est pas forcément la guitare, ni même la mélodie. Ça peut aussi bien être la batterie. Et sur Sunday Bloody Sunday, c'est le jeu de Larry qui a cimenté l'ensemble. »
Bono 

« Les nouvelles chansons allaient droit au but, elles étaient plus concises. »
Larry

« Je n'étais pas encore tombé amoureux de l'écrit. Je me forçais à écrire, mais le résultat n'était pas fameux, j'étais réticent. »
Bono 

« La bouche de Bono a failli geler. Quand on regarde bien, il n'est pas synchrone. [au sujet du clip de New Year’s Day] »
The Edge

« Apparemment les quatre silhouettes à cheval sont des femmes habillées comme nous. »
The Edge

« On était numéro 1 en Angleterre et on décollait en Amérique. Rien ne ressemble à ça. Tout à coup, ce qui a pu vous arriver de moche dans votre vie disparaît. »
Bono

« Je ne comprenais pas très bien le concept des drapeaux blancs - pacifisme militant. Ça en disait peut être plus sur nous que nous le pensions : on est les bons samaritains du monde de la musique et on croit tellement en ce qu'on fait qu'on va arborer des drapeaux blancs. »
Adam

« Au beau milieu de la nuit, j'ai été réveillé par les hurlements du conducteur. Nu et complètement à côté de ses pompes, Adam essayait de descendre du car qui roulait à plus de cent à l'heure. Il voulait pisser, mais il avait oublié où il était. »
Bono

« J'adorais ce que je faisais, mais je n'aimais pas spécialement être considéré comme une star. »
The Edge

« Le succès se résumait pour moi au fait que je n'avais plus à porter mes fûts de batterie, ni a la monter. »
Larry

U2Achtung - War Collector

Édition limitée de l'album en vinyle.
C'est le premier des 4 seuls "picture disc" officiels (avec Pride, Unforgettable Fire et Zoo Station)
C'est l'un des objets les plus contrefaits de U2.

Existe en 2 versions

La plus répandue avec bordure noire
  • Matrix A-Side: ILPS 9733 A-1U-1 - TOWNHOUSE
  • Matrix B-Side: ILPS 9733 B-1U-1 - TOWNHOUSE
La plus rare avec bordure transparente

    Cette version est très rare car les bords du vinyle sont transparents contrairement à la version sur résine noire.

    Référence: PILPS 9733.
    Tous les originaux ont deux tâches d'huile sur la face B.

    Matrix A-Side: PILPS 9733 A-1U-1 - TOWNHOUSE (Le premier "P" est gravé à la main, "ILPS" pressé à la machine.)
    Matrix B-Side: PILPS 9733 B-1U-1 - TOWNHOUSE (Le premier "P" est gravé à la main, "ILPS" pressé à la machine.)

Les pressings Français
    Il existe 2 versions de New Year's Day en France
  • - Cercle rouge a l'arrière de la pochette
  • - Cercle rose a l'arrière de la pochette + écriture rouge a l'avant
  • Chacun de ces 2 pressings (tamponnés "promo") ont été aussi distribués dans les radios Une version promo 12" avec pochette rouge est elle aussi très recherchée
Les pressings sud-américains et africains.
    Les versions single ET promo sont très rares et très recherchées
Les pressings anglais / irlandais
    Les singles sur résine jaune, blanche ou orange sont très recherchés mais les premiers pressings irlandais avec numéro UKTM sont les vrais perles.
 - War Collector

Le single Français (aussi diponible en promo) est unique avec une pochette jaune (au lieu de rouge)

 - War Collector

Le CD single allemand est tres recherché ainsi que les versions japonnaises promo et commerciale en 7"

 - War Collector

"40" est un single uniquement sorti sur vinyle en Allemagne.
Aucune autre sortie dans le monde n'existe.
La chanson est une version raccourcie de la version album (pas de décompte au début).

Pressé sur vinyle noir avec une pochette et une tracklist unique afin de promouvoir la prestation de U2 au festival de Loreley en 1983.

  • Matrix A-Side: 105807 A-1/83S I
  • Matrix B-Side: 105807 B-1/83S I
 - War Collector

Il existe un pressing allemand qui inclut un snippet de "Send in the Clowns" non disponible sur les autres pressings
Plusieurs supports de plusieurs pressings mondiaux ont différentes versions éditées de Party Girl...
Les pressings australiens de couleur sont très recherchés et les versions "misspress" encore plus...

u2Achtung WAR Photo u2Achtung WAR Photo u2Achtung WAR Photo u2Achtung WAR Photo u2Achtung WAR Photo u2Achtung WAR Photo u2Achtung WAR Photo u2Achtung WAR Photo u2Achtung WAR Photo u2Achtung WAR Photo

Fans de U2, nous avons besoin de vous ! Comme vous le savez, la pochette de WAR est vraiment mythique, alors nous avons eu une idée. Nous vous proposons de vous mettre en situation et de vous prendre en photo avec votre album/vinyle de WAR. Nous publierons ensuite vos photos sur le mini-site dédié aux 30 ans de cet album phare de U2. Envoyez-nous vos photos à l'adresse suivante : team3@u2achtung.com

u2Achtung WAR Photo u2Achtung WAR Photo u2Achtung WAR Photo u2Achtung WAR Photo u2Achtung WAR Photo